La Canzone dell'Assietta

La Canzone dell'Assietta - La Chanson de l'Assiette

Questa canzone ci tramanda le vicende della grande e drammatica battaglia del 19 luglio 1747.

La canzone è condotta su un gioco di parole: l’assiette è in francese "il piatto" , mentre Assietta è il luogo sul quale si è svolta la battaglia.

Il testo probabilmente opera del cantore valdese David Michelin.

Clicca qui per ascoltare la canzone

Testo

N'a-ton jamais vu

un tour si admirable,

les Francais résolus

avec leur nez pointu,

partant de leurs pays

en grande foule et en grande presse

pour venir prendre l'Assiette

que nous avons devant;

ohi les impertinents!

 

Bellisle leur Comandant,

veut avoir l'avantage

d'avancer le premier,

comme un vaillant guerrier

sur les retranchements

y va d'un grand courage

pur gouter la salade;

l'Assiette et sa chaleur

lui à brulé le coeur.

 

Dix mille fantassins

y ont laissé la vie

voulant tremper leurs doigts

dans l'Assiette des vaudois;

sitôt en approchant

le poivre et la moutarde

leur ont brulé la barbe,

disant: n'avançons pas

notre nez dans ce plat.

 

Quatre cents Officiers

y ont perdu la vie,

pour en avoir pris trop

sont morts sur le carreau;

ils ont été rassasiés

par des grandes muscades

qu'ils ont pris en salade;

le goût étant trop fort

leur à causé la mort.

 

Tous les autres soldats

qui aimaient la salade

couraient d'un air gaillard

pour en avoir leur part;

mais en s'approchant

de cette Assiette charmante

le courage leurs manque.

Oh ils ont laissé là

l'Assiette et tous ses plats.

 

Retirez vous, Français

d'autour de notre Assiette,

renoncez au ragoût

qui est trop chaud pour vous.

On vous e fait goûter

sur cette Assiette d'herbe

une sauce si verte

qui vous a repoussés

jusqu'au Briançonnais.

 

Si vous voulez savoir

comment prendre l'Assiette,

il faut être matinier

dans le mis de Janvier,

alors vous la trouverez

cette Assiette charmante

sur una nappe blanche.

Elle ne vous brülera pas

en cette saison-là.

 

Vous, Comte de Bellisle,

en partant de la France

avec vos bataillons

pour venir en Piémont,

vous aviez résolu,

chevalier de Bellisle,

de venir prendre Exille.

La mort vous a surpris

et Exille n'est point pris.

 

Il est pourtant chagrinant

de payer une sauce,

être rassasiés

sans en avoir goûté,

car il vous a coûté

d'argent et d'équipage

la vie et le bagage

pour payer le dîner

à ces bons cuisiniers.

   

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